Le monumental défi de l’urgence climatique appelle des transformations radicales.

Nous avons besoin d’inventer de nouveaux modèles, de nouveaux systèmes, de nouvelles façons de faire, de penser, de consommer, d’interagir, de vivre et d’habiter le monde et ce, dans tous les domaines.

Nous avons besoin de toute la force vive possible – les talents, la créativité, la diversité des intelligences, les savoir faire et les savoir être – pour accélérer le changement.

Or, c’est dans le travail que, collectivement , nous injectons le plus d’énergie, de temps, de talents.

C’est aussi le travail qui est au cœur du réacteur, qui alimente la machine qui fait tourner notre société. C’est à travers lui que nous créons le monde d’aujourd’hui qu’il est si urgent de réinventer. 

Par le travail, nous pouvons libérer une formidable énergie pour la mettre à pleine puissance au service de la transition écologique.

Nous pouvons :

  • Rediriger l’effort considérable que nous consacrons au travail en le débranchant de ce qui nuit pour aller vers ce qui porte
  • Faire corps face aux défis écologiques, en unissant nos forces pour agir par touches multiples dans tous les domaines, et à tous les niveaux
  • Libérer de l’énergie mentale. Nombreux.ses sont celles et ceux dont l’activité professionnelle entre en collision avec leurs convictions écologiques mais qui s’engagent par ailleurs bénévolement pour la transition écologique. Le travail consomme alors d’autant plus d’énergie mentale qu’il est source de tension interne. Lorsqu’un individu peut réconcilier son travail avec ses convictions écologiques et apaiser cette tension, il libère aussi de l’énergie pour agir à d’autres échelles.
  • Contribuer à l’épanouissement au travail en renouant avec le sens et l’envie, carburants essentiels pour tenir la distance et en permettant à chacun de s’engager dans le respect de ses besoins, de ses valeurs et de ses singularités

L’envie de contribuer activement à la transition écologique est déjà là chez beaucoup de personnes, mais sans qu’elle fasse toujours place à l’action, faute de savoir quelle forme et quelle direction lui donner.

Nous pensons que le travail peut être un formidable vecteur d’action tant pour accélérer les transformations que pour contribuer à ce qu’il soit source de sens et de satisfaction.

Notre objectif :

Aider quiconque souhaite faire de sa vie professionnelle un vecteur d’engagement pour la transition écologique et sociale à passer l’action, à toutes les échelles et dans tous les domaines, en changeant de job ou en agissant de l’intérieur, en s’engageant à temps partiel ou à temps plein, en tant que salarié ou qu’indépendant, dans le secteur privé, public, associatif…

Rassembler au même endroit celles et ceux qui oeuvrent déjà – en éclaireurs – et celles et ceux qui s’interrogent, pour réfléchir, ensemble, aux besoins, aux possibilités, aux stratégies et aux solutions pour mettre le travail au service de la planète.

Accompagner ce formidable mouvement d’engagement par le travail dans le respect de valeurs profondément humanistes pour accélérer la transition écologique et sociale. 

…et participer à la réflexion autour du futur du travail en tant que pilier de notre société, source d’inégalités, de souffrances, de mal-être et d’exploitation. Il ne s’agit pas de repeindre les pratiques d’aujourd’hui à la sauce verte, sans chercher à s’attaquer aux dysfonctionnements profond du système actuel. Quels nouveaux récits pourrait-on inventer, pour déconstruire la place qu’il occupe aujourd’hui et imaginer celle qu’il pourrait avoir demain ?

C’est qui, nous ?

Ways To Shift est un projet collaboratif, lancé et coordonné par Noëmie Martin-Pascual et porté par un collectif de bénévoles qui se sont rencontrés au sein des Shifters, le réseau de bénévoles qui soutiennent The Shift Project et de l’association Solidarités nouvelles face au chômage (SNC).