Ton métier
En quoi ton travail s’inscrit-il dans les luttes écologiques et sociales ? A quels enjeux et de quelle manière te permet-il de contribuer ?
Energy Observer est à l’origine le nom du premier navire hydrogène autonome et zéro émissions, à la fois plaidoyer et laboratoire de la transition écologique.
Devenu aujourd’hui un organisme qui réunit à la fois expéditions et innovations, Energy Observer explore et développe les solutions qui prouvent qu’un autre avenir énergétique est possible, un avenir optimiste, plus respectueux de la planète et des êtres qui y vivent.
Depuis 2018, Energy Observer a été nommé premier ambassadeur français des 17 objectifs de développement durable fixés par l’ONU.
Quelles qualités et compétences sont indispensables dans ton travail au quotidien, tant techniques qu’humaines (relationnel, créativité, pédagogie…) ?
Il faut être assez polyvalent, organisé, et savoir prendre du recul sur l’opérationnel pour cultiver sa capacité à être créatif.
Sur le volet des compétences techniques, je dirais avoir une bonne plume, maîtriser des outils de production audiovisuelle, de programmations, d’analyse de trafic, de CMS, avoir des notions de SEO et une solide culture du numérique.
Pour ce qui est des qualités humaines : être curieux, empathique, ouvert, et jouer collaboratif !
Aujourd’hui, qu’est ce qui te plait le plus dans ton travail et ces différentes activités ?
La polyvalence des compétences mises en œuvre au quotidien, même si c’est aussi le revers de la médaille car le rythme est assez soutenu !
Quelles sont les idées reçues sur ton métier ?
Que ce n’est pas très concret de travailler dans le digital ; or c’est la colonne vertébrale des échanges sociaux d’aujourd’hui, et les outils dont on se sert sur les médias sociaux ou en ligne en général constituent un puissant vecteur de communication et d’échange.
A ton avis, comment va évoluer ce métier dans les années qui viennent ?
Il demandera sûrement plus de compétences techniques, et va voir des spécialisations encore plus spécifiques émerger, comme on peut le voir dans des structures plus importantes ou dans des médias par exemple.
Ton parcours
Raconte-nous un peu plus en détails ton parcours…
Mon parcours est assez hétéroclite : j’ai toujours voulu être journaliste car j’adore écrire.
Tout a commencé par une licence de droit international, qui a été suivie par un master 1 en journalisme et management des médias, puis un master 2 en Innovation dans les médias.
J’ai fait beaucoup de stages en journalisme dans différentes rédactions au cours de mon parcours, et plus j’avançais plus je voulais aussi me différencier au-delà de la discipline journalistique pure.
Y a t’il selon toi des formations indispensables pour faire ton métier ?
Le Celsa où j’ai fait mon Master 2 est une très bonne formation car on allie de solides connaissances théoriques, techniques, avec beaucoup d’intervenants pour ce qui concerne les aspects liés à l’innovation et aux nouveaux usages, avec la possibilité d’étudier en alternance ce qui est un vrai plus pour entrer sur le marché du travail.
Mais plus que la formation, les expériences professionnelles sont ce qui forge le plus un parcours.
Toi
Quelles sont les valeurs les plus importantes pour toi ?
La transparence, l’honnêteté envers soi et les autres, le partage
Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite se lancer dans ce métier ou, plus généralement, se reconvertir ?
Rien n’est impossible quand on est curieux et qu’on se fait confiance !
Pour ce qui est des reconversions, c’est vraiment important d’échanger avec des personnes qui font le métier que l’on vise ou de faire une véritable immersion car la réalité est souvent différente de ce que l’on imagine.
Il n’est jamais trop tard pour apprendre et les moutons à 5 pattes sont de plus en plus recherchés 🙂
Merci, Anaïs !
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