Laure Mazzocco, Consultante en Environnement et Énergies Renouvelables

"J'aide des entreprises internationales à définir des objectifs et stratégie de réduction d'émissions de gaz à effet de serre en accord avec les accords de Paris et le GIEC, puis de les aider à les réaliser."

Fonction actuelle

Conseil, Gestion de Projet, Production et opérations, Relation Client, Stratégie et Management

Fonction avant transition

Conseil, Gestion de Projet, IT

Secteur actuel

Accompagnement, conseil et services aux entreprises, Alimentation, Commerce de distribution, Ecosystèmes et biodiversité, Gestion des déchets et recyclage, Gestion des ressources naturelles, Architecture, habitat et bâtiment, Mode et textile, Tourisme et restauration

Secteur avant transition

Accompagnement, conseil et services aux entreprises, Tourisme et restauration

Statut

Salarié.e

Type de structure

Grandes entreprises

Mots clés

Stratégie de réduction, Décarbonisation, Climat

Lien

https://www.linkedin.com/in/lauremazzocco/

Ton métier

En quoi ton travail s’inscrit-il dans les luttes écologiques et sociales ? A quels enjeux et de quelle manière te permet-il de contribuer ?

Mon travail s’inscrit dans la lutte contre le dérèglement climatique et pour la décarbonisation d’entreprises multinationales tout au long de leur chaine de valeur.

Quelles qualités et compétences sont indispensables pour exercer ton métier au quotidien ?

Beaucoup de compétences complémentaires sont nécessaires ! Si je devrais choisir le top 5 :
• Gestion d’inventaire carbone (Scope 1, 2 and 3), afin de pouvoir quantifier l’empreinte de l’entreprises et identifier les sources critiques d’émissions à prioriser pour des réductions,
• Capacité de recherche, analyse et surtout de synthèse des informations,
• Connaissances des solutions pratiques à implémenter pour pouvoir accompagner les entreprises dans leurs démarches de décarbonisation une fois la stratégie définie,
• Capacité à comprendre son audience, leurs priorités, et à adapter son message afin qu’il soit cohérent, compréhensif et puisse être bien reçu,
• Patience et pédagogie, surtout lorsque l’on fait face à un public réticent au changement.

Aujourd’hui, qu’est ce qui te plaît le plus dans ton métier ?

Le fait d’avoir un impact concret à grande échelle sur la décarbonisation d’entreprises internationales.

A contrario, quels aspects apprécies-tu moins ou sont plus difficiles ?

La réalisation que le changement prend du temps alors que la lutte contre le dérèglement climatique est une course contre la montre effrénée.

Quelles sont les idées reçues sur ce métier ?

C’est un métier de bisounours / notion de « sauver le monde ».

A ton avis, comment va évoluer ton métier dans les années qui viennent ?

La demande va continuer de croitre avec les enjeux écologiques qui prennent de l’importance, et il y a trop peu de personnes qualifiées à l’heure actuelle.

Les entreprises, qui ont prioritisé pour la majorité leur Scope 1 and 2 / consommation énergétique, vont devoir approfondir leur approche pour aussi viser leur empreinte carbone en amont (ex. matériaux, chaine de production, transport) et aval (ex. utilisation, fin de vie des produits). Cela va amener à des projets et besoins de plus en plus complexes, globaux et fragmentés.

Ton engagement bénévole

Décris-nous en quelques mots en quoi consiste ton engagement associatif/bénévole. Dans quel cadre, pour quel organisme, sur quelles actions et à quelles fins t’engages-tu ?

J’ai rejoint le mouvement des Shifters et l’équipe du podcast Time to Shift tout récemment.

Ton parcours

Racontes-nous un peu plus en détails : que faisais-tu avant et quel a été ton parcours ? Quel a été le déclic pour ta reconversion ? Comment s’est passée ta reconversion ? Quelles formations as-tu suivies ?

J’ai étudié en école de commerce à Montréal, puis j’ai travaillé en tant que Consultante SAP dans une grande entreprise internationale. Les horaires étaient intenses et je prenais l’avion toutes les semaines pour mon travail. Je n’arrivais pas à trouver de sens à mon emploi (mis à part générer du chiffre d’affaires pour mon entreprise), et j’ai eu une « mid-life crisis » à 22 ans. J’ai décidé de retourner aux études et de faire une maitrise en développement durable pour me reconvertir dans les enjeux écologiques et sociaux.

Y a t’il selon toi des formations indispensables pour faire ton métier ?

Il y a une soif de connaissances assez importantes, mais beaucoup peuvent être apprises en autodidacte. Par exemple, se familiariser avec le jargon, les rapports scientifiques et organismes crédibles liés à la décarbonisation. Par exemple (en anglais): GHG Protocol, GRI Standards, CDP, Science-based targets initiative, etc.

Toi

Quelles sont les valeurs les plus importantes pour toi ?

Tolérance, développement personnel et authenticité.

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite se lancer dans ce métier ou, plus généralement, se reconvertir ?

Il faut être proactif, déterminé, patient et curieux. Identifie tes compétences transférables et définit un plan pour les compétences à développer. Prend le temps de te renseigner sur les différentes formations et si elles sont alignées avec tes objectifs avant de t’inscrire. Développe ton réseau, n’hésite pas à contacter des personnes pour leur poser des questions sur leur parcours et leur demander conseil. Le développement durable touche tous les secteurs et domaines, aussi il y a beaucoup de possibilités différentes pour devenir plus responsable, quel que soit notre emploi et notre envie de reconversion.


Merci, Laure !

Et aussi…

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